John O’Neill, destin funeste
par RAG de ReOpen911 le 28 juillet 2008
Cet article retrace l’étrange destin de John O’Neill, ancien coordinateur de la lutte antiterroriste aux Etats-Unis et ex-numéro deux du FBI à New-York chargé de la sécurité nationale, il venait d’être nommé responsable de la sécurité du World Trade Center, le jour des attentats du 11 Septembre, et il a trouvé la mort lors de l’effondrement de la Tour Sud.
Voici son histoire. Après l’attentat contre le destroyer USS Cole du 12 octobre 2000, John O’Neill se rend au Yémen et dénonce l’obstruction causée par les diplomates américains soucieux de ménager leurs relations avec le régime yéménite. Dépité, il quitte le FBI en août 2001 et est nommé directeur de la sécurité du World Trade Center peu de jours avant la date fatidique du 11 Septembre.
Mais avant de revenir sur les circonstances de sa fin tragique, intéressons-nous à un autre personnage, Jérôme Hauer, qui semble étroitement lié au destin funeste de John O’Neill.
Le 11 septembre 2001, Jérôme Hauer occupait le poste de directeur général de Kroll Associates, l’entreprise qui gérait la sécurité du World Trade Center. Il était aussi conseiller à la sécurité aux National Institutes of Health (NIH), une agence du ministère américain de la Santé et des services à la personne.
Ce jour-là, il intervint à la télévision nationale américaine en tant qu’expert dans la lutte contre le terrorisme et pour ses connaissances spécialisées dans la guerre biologique. Il était aussi spécialiste en démolition d’immeubles comme illustré par une précedente ReOpenNews.
Au moment de l’épisode des lettres à l’anthrax qui suivit de près les attaques du 11 Septembre, il recommanda à la Maison Blanche la prise de « Cipro », un médicament préconisé contre la maladie du charbon. Ses conseils aux autorités n’ont pas été rendus publics immédiatement : « Bush et l’état major de la Maison Blanche se mirent à absorber du Cipro, un antidote de l’anthrax, avant même que la crise ne se déclare. Les députés et le personnel du Congrès reçurent du Cipro dès que des lettres à l’anthrax furent trouvées au Capitole. » explique W. G. Tarpley (dans son livre La Terreur fabriquée made in USA - page 362.). Jérôme Hauer connaissait-il à l’avance les attaques à l’anthrax ?
Des lettres contenant les spores de la maladie du charbon furent envoyées aux sénateurs démocrates, Daschle et Leahy, parlementaires opposés à l’USA PATRIOT Act.
Jérôme Hauer avait rejoint le bureau de gestion des situations d’urgence de la ville de New-York (OEM) en 1998. Il y avait obtenu rapidement un financement du bureau du maire Rudy Giuliani, pour l’étude du virus du Nil occidental. Coïncidence troublante, l’année suivante, le virus apparut dans la ville et il mena la campagne de fumigation. Jérôme Hauer a-t-il obtenu son poste au NIH pour gérer l’épisode de l’anthrax ?
Le charbon utilisé dans ces attaques à l’anthrax a été identifié comme une souche Ames, ce qui signifie qu’il a dû provenir de l’US Army Medical Research Institute of Infectious Diseases (USAMRIID) à Fort Detrick, au Maryland.
Jérôme Hauer possédait de bonnes informations pour traquer la provenance de l’anthrax. Il avait reçu de la part de Barbara Rosenberg une liste de suspects potentiels, notamment des scientifiques de divers instituts dont l’USAMRIID. Cependant sa seule réponse aux attaques à l’anthrax fut une campagne de relations publiques qui s’orientait sur la mise en accusation d’al-Qaïda ou d’un réseau de sympathisants d’extrême-droite américain.
Jérôme Hauer couvrait-il quelqu’un dont le nom est sur cette liste de scientifiques étudiant l’anthrax ? Quelqu’un comme Stephen Hatfill, par exemple, qui avait travaillé pour l’USAMRIID à Fort Detrick et avait été considéré comme un des principaux suspects dans cette affaire. Stephen Hatfill avait aussi eu l’occasion de côtoyer Jérôme Hauer à la Science Applications International Corporation (SAIC) au Centre Technologique et d’Analyse pour la Lutte contre le Terrorisme (Center for Counterterrorism Technology and Analysis), comme le rapportent l’article de UCLA – The Hunting of Steven Hatfill et le rapport de 911OmissionReport .
En septembre 2001, outre son travail au NIH, Jérôme Hauer était donc directeur général de Kroll Associates, une société bien connue des services de l’armée et du gouvernement des États-Unis. Dans les années 1980, Kroll était surnommé "la CIA de Wall Street" à cause du genre de personne qu’elle embauchait et des types de tâches qui leur étaient assignées. Lire à ce sujet l’article de 911Truth. Kroll était en charge de la sécurité pour l’ensemble des bâtiments du World Trade Center depuis l’attentat de 1993.
Quel est le rapport avec la mort de John O’Neill ? Le voici : John O’Neill avait démissionné de son poste de directeur-adjoint du FBI au cours de l’été 2001 à la suite des obstructions répétées de l’administration Bush à son enquête, et venait juste de prendre ses nouvelles fonctions de chef de la sécurité du World Trade Center. En fait, il avait commencé son travail à ce nouveau poste la veille des attentats et y avait été attiré par une vieille connaissance qui n’était autre que… Jérôme Hauer.
Non seulement, John O’Neill était l’expert sur « ben Laden » mais il continuait à investiguer en dehors des canaux habituels, comme le montre sa rencontre à Paris en août 2001 avec Jean Charles Brisard qui travaillait à la cellule des risques chez Vivendi, et Alain Marsaud homme politique français et ancien juge anti-terroriste. Guillaume Dasquié en parle dans son ouvrage ben Laden, la vérité interdite : « J’avais rencontré John O’Neill à Paris lors d’un dîner dans le Marais. À la table occupée quelque temps plus tôt par Hillary Clinton et Madeleine Albright lors de leur dernier passage en France, nous avions réuni une « table des chefs » avec le directeur adjoint de la DST, responsable de la lutte antiterroriste, et l’ancien chef de la section antiterroriste du Parquet de Paris Alain Marsaud. »
Considéré comme un expert mondial du terrorisme islamique, John O’Neill était en mesure de contredire la version officielle qui affirmait que Oussama ben Laden et son organisation al-Qaïda étaient capables d’infliger les dommages subis par les Etats-Unis.
Les conspirateurs n’avaient pas d’autre choix que d’éliminer John O’Neill. Et quel meilleur moyen que de lui avoir prévu sa tombe sur les lieux du crime ?
John O’Neill a pris possession de son nouveau bureau le matin même du 11 Septembre au 34e étage de la tour sud du WTC. Il mourra lors de son effondrement à 9 h 59, après avoir coordonné l’arrivée des pompiers et des policiers sur place.
Article écrit par RAG pour ReOpen911
ReOpenNews : Vous voulez en savoir plus sur O’Neill ? Nous vous incitons à regarder ce film étonnant, Who Killed John O’Neill, ici : http://www.reopen911.info/video/qui-a-tue-john-o-neill.html
Très intéressant, de nouvelles informations arrivent sans cesse sur ce dossier du 911.
Notez une chose intéressante, mon article qui analyse un scénario alternatif (et déductif) sur les causes et la stratégie dont les attentats du 911 ne furent que l’un des éléments du puzzle a été refusé 2 fois par Agoravox.
L’article en question :
http://french-revolution-2.blog.fr/2008/03/02/11-septembre-2001-l-epicentre-d-une-stra-3787078
Affaire de l’anthrax. Un bouc émissaire éliminé ?
Observez le timing :
Hatfill a été disculpé il y a un mois.
Ensuite, le 10 juillet, BRUCE IVINS, un collègue de Fort Detrick est renvoyé et envoyé en hopital psychiatrique pour évaluation. Il aurait été menaçant envers certains, dont une femme. On nous dit que ses désordres psychologiques et ses tendances psychopathiques remontraient à ses années d’études, et notamment contre des thérapeuthes.
C’est du moins ce que nous assure l’expert psychiatre … aux ordres – ce genre d’attitude corrompue fait partie des vieux remugles du système faisandé des cours américaines.
Avec un tel passé, on aurait dû s’intéresser à son cas plus tôt non ?
Et il se suicide aujourd’hui par overdose de médicaments (ceux qu’on lui prescrivait, comme Milosevic ?).
Epilogue : il se dit que ce serait la fin de l’enquête puisqu’il n’y aurait plus de suspect.
En tout cas, Ivins, qui avait déjà participé à l’enquête, ne pourra plus en nommer.
Un homme mort ne raconte plus d’histoires…